2012
PAYS BASQUE / Documentaire / 2009 / 1h07 / vidéo / Couleur / VOST /
JOSU MARTÍNEZ, TXABER LARREATEGI
Scénario: Josu Martínez, Txaber Larreategi
Image : Hibai Castro
Montage : Txaber Larreategi
Son: Txema Uriarte, Haizea Belza
Musique : Arkaitz Miner, Ruper Ordorika,
Maddi Oihenart, Eñaut Etxamendi
Production: Gite Ipes
Distribution: Gite Ipes
Le film retrace le destin d’Alfonso, pour qui l’Espagne franquiste a nourri un engagement dans l’ETA. Il fait revivre le petit Bayonne des années 80, peuplé de réfugiés, entourés des dangers du Gal, et retrace quelques épisodes d’un commando très actif, depuis les attaques contre le projet emblématique de construction de la centrale nucléaire de Biscaye, la séquestration d’un industriel, jusqu’à la torture, l’aveu, la trahison
indélébile.
Le jeune réalisateur basque Josu Martinez réalise un documentaire sur le thème méconnu des expulsés de l’ETA, en suivant quelques mois, de Domezain à São Tomé, de Bayonne et Hendaye au vestige de la centrale nucléaire de Lemoniz, un couple singulier, Alfonso Etxegarai et Kristiane Etxalus.
C’est d’abord un documentaire sensible sur le rapport à la terre, au Pays Basque et sur l’absence, comme dans Itsasoaren Alaba, son précédent film consacré à l’histoire de Txapela, tué par le GAL, en même temps qu’un film qui s’attache à raconter l’étonnant vide juridique qui entoure ces “déportés” et les isole aussi sûrement qu’un océan.
Bien que le budget du film ait été restreint, sa distribution a été considérable: en un an, environ 70 projections dans autant de salles ou espaces alternatifs du Pays Basque, avant des diffusions au festival de cinéma de Donostia–Saint-Sébastien (toutes les séances à guichet fermé), aux festivals de Belfast, Nantes, Buenos Aires, et dans des salles alternatives de Madrid, Barcelone, Rome, Londres, Milan, Montevideo, Venise, Naples, La Havane, Prague ou Berlin. Et Douarnenez.