Rechercher un film :

Festival de cinéma de DouarnenezAgenda/Actualités2011 • Eclats de femmes / état du monde



Eclats de femmes / état du monde

Du lundi 21 mars au jeudi 24 mars 2011
Quatre soirées films et lectures autour des femmes. Auditorium de la médiathèque, Douarnenez

Notre père qui êtes odieux....

A toi ma mère, ma soeur, ma fille, mon amante, ma voisine, ma collègue... A toi les hommes.

3 soirées pour 4 films + 1 soirée spéciale Femmes à Lire/Femmes à Dire.

Lundi 21 mars à 20h

Auditorium de Douarnenez, place de l’enfer, participation aux frais : 4€

Monsieur l’Abbé de Blandine Lenoir

Monsieur l'Abbé de Blandine Lenoir

Fiction / 2010 / 35’ / Musique signée Fantazio.D’après le livre de Martine Sevegrand, l’amour en toutes lettres, questions à l’abbé Viollet sur la sexualité (1924-1943), chez Albin Michel.
Des hommes et des femmes dans les années 30 et 40. Ils auraient pu être nos grands-parents, nos parents. Ils sont face à nous, la parole est libérée - ils se confient à un abbé moderne, l’abbé Viollet, lui pose mille questions pour tenter de concilier morale catholique et vie conjugale. La mince affaire… Prix du public, Prix révélations et Prix des Passeurs de court, au festival du film court de Brest 2010.
Portes ouvertes du confessionnal : comment nos grands-parents parlaient-ils de la sexualité ? Blandine Lenoir exhume un passé pas si lointain et nous dresse un portrait des premiers pas du féminisme et de la libération sexuelle et religieuse.

Amours Zoulous d’Emmanuelle Bidou

Amours zoulous d'Emmanuelle Bidou

Documentaire / 2002 / 52’
Dans un village de la région du Natal, en Afrique du Sud, les femmes sont les gardiennes du foyer. L’absence des hommes, partis travailler en ville à Johannesburg ou à Durban, instaure une organisation de la vie et du travail dirigée par les femmes. Mazungu, Maxulu et Ganephi nous racontent comment elles vivent la polygamie, la séparation avec leur mari, leurs relations avec les autres femmes, la belle-famille, les éventuels amants. Entre douleur et légèreté, le film met en scène le feuilleton quotidien des femmes zouloues. Comment amour, amitié et jalousie pimentent leur vie d’éternelles travailleuses ? Mention spéciale du Jury au festival Vues d’Afrique de Montréal, au festival Médias Nord Sud.
Film-témoignage et portraits somptueux sur les femmes zouloues d’un village du Natal où l’on pratique encore la polygamie: amours, sexualité, famille, révolte, craintes, les femmes se confient sans mâcher leurs mots !

Mardi 22 mars à 20h

Auditorium de Douarnenez, place de l’enfer, participation aux frais : 4€

La domination masculine de Patric Jean

La domination masculine de Patric Jean

Documentaire / 2009 / 1h40
Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat: les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un “compagnon dominant” ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, “comme on achète une grosse voiture” ? Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où vous jouez votre rôle. Nous jouons notre rôle. A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.
Masculinistes de tous les pays... Le patriarcat n’est pas mort ! Voilà un film qui décortique le fossé qui existe entre nos discours progressistes et nos actes emprunts d’un sexisme indécrottable qui nous est imposé depuis notre plus jeune âge.

Mercredi 23 mars à 20h

Auditorium de Douarnenez, place de l’enfer, participation aux frais : 4€

Jenny Bel Air de Régine Abadia
Jenny Bel’Air de Régine Abadia

En présence de Régine Abadia et de Jenny Bel’Air.

Documentaire / 2008 / 1h16

Jenny Bel’Air n’est pas récupérable. Sa puissance subversive s’y oppose. Jenny Bel’Air aux mille visages est un personnage inimitable. Aucun être humain ne peut lui ressembler, sans doute parce qu’elle est absurdement belle. Connue pour avoir été la reine de la nuit du Paris des années 80, elle était physionomiste au légendaire Palace, a été des nuits blanches les plus folles et débridées, insolentes et délirantes. Jenny est tout à la fois, une femme et aussi un homme. Elle est un concentré d’humanité, touchante parce qu’elle n’appartient à aucun clan, elle vit à l’envers des normes. Elle est un mélange de Mae West et de Groucho Marx avec un zeste de Guyane, quelqu’un qui a toujours sublimé et magnifié sa vie quotidienne même dans les périodes les plus sombres : « Il faut inventer le bonheur… »
Jenny : impertinente, incendiaire, dévastatrice, ni homme, ni femme, ni blanche, ni noire, absurdement belle, talentueuse, douce et violente, un hymne à la marginalité et à la démesure !

Jeudi 24 mars De 18h à 23h

Auditorium de Douarnenez, place de l’enfer, entrée libre

Soirée finale, exceptionnelle, collective et publique : Pow Wow littéraire

Manifestation de lectures à voix hautes - toute la littérature de femmes, sur les femmes, par les femmes ou les hommes, selon le choix des habitants de Douarnenez, du Finistère, de Bretagne ou d’ailleurs, s’ils sont de passage -. Ainsi toutes personnes qui le désirent dans un rayon de 150 kms de Douarnenez sont invitées à venir partager ce qu’elles trouvent de plus beau, de plus dérangeant, de plus cru, de plus troublant, de plus étrange, de plus politique, de plus absurde, de plus sensuel, de plus rare, de plus douarneniste, de plus … Extraits de romans, de correspondances, de poésies, de carnets de voyages, de monologues, de manifestes, de dialogues, de chroniques, …
Ce sera une soirée de « passeuses » et de passeurs.

MODE D'EMPLOI
  • Afin d’organiser la soirée, qui sera simple, conviviale, libre, chaleureuse, et partagée, nous vous demandons de passer un coup de fil au festival ou d’envoyer un mail à fdz@wanadoo.fr, pour dire : “je viendrai lire un extrait de ceci ou de celà”.
  • On pourra être juste spectateurs-trices pour écouter, entendre et partager.
  • Nombre maxi de lectrices et lecteurs : 25.
  • Durée maximum d’une lecture : 10 minutes environ, par extraits lus, ou dits.
  • Nombre total de récits et lectures de la soirée : environ trente sur la base de dix minutes par passage. Plus si les lectures sont plus courtes certaines fois. Attention : la jauge maximale de l’auditorium étant de 100 personnes, s’assurer de venir le plus tôt possible. Une fois une lecture commencée, l’accès à la salle sera interrompue, le temps de la lecture.