Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs

Depuis quelques années, une expérience est en cours à Genève. Dans ce canton dont la population étrangère est importante, la police travaille main dans la main avec des représentant(e)s des communautés immigrées, afin d’établir le dialogue nécessaire à la cohabitation.
C’est grâce à Alain, la figure principale du film, que ce projet a vu le jour. Après avoir fait partie d’un groupe d’extrême droite dans sa jeunesse, ce policier a radicalement changé d’opinion. Il est favorable à la recherche de solutions, partout où la répression reste inefficace.
Ursula Meier a conçu un récit où différents parcours de vie se croisent et se complètent.
Le film loin, d'être manichéen, est résolument optimiste, le personnage d'Alain est complexe et dérange parfois, à l'image des situations auxquelles il doit faire face.
Chacun a en lui la capacité d’entrer en contact avec autrui, à condition qu’il le veuille bien.