Ne le prends pas mal / (Nu te supara, dar)

À la frontière entre la fiction, le documentaire et l’art visuel, une expérience audacieuse au niveau du contenu et du langage visuel utilisé. Une femme et deux hommes sont à la recherche d’intimité. Leur solitude répond à la solitude des autres - par accident ou non - dans une tentative désespérée d’établir une voie de communication.
Quelque part dans l’espace et dans le temps… Les jours passent avec la routine quotidienne et des conversations sans fin, sur la vie, la mort, sur Dieu et la météo. Une communauté marginale qui, en s’échappant du « système » et de l’esclavagisme que supposent l’intégration sociale, obtient en échange le privilège de la réflexion, de se réévaluer elle-même. Un monde qui a une valeur « zéro » du point de vue de l’utilité sociale, mais qui possède une profonde et intègre valeur humaine.